Nathalie Baetens
Nathalie Baetens s’intéresse depuis plusieurs années à des territoires et des personnes “en marge”, qu’il s’agisse de l’art brut et de ses artistes ou d’ateliers psychothérapeutiques au cours desquels les patients sont amenés à fabriquer puis porter des masques inspirés par leur voyage intérieur. Elle développe actuellement des projets photographiques autour de l’éphémère (nids, cabanes, rivages…) et d’une forme de reconnexion avec la nature.
Nathalie travaille essentiellement en noir et blanc. Elle cherche à extraire les sujets de leur réalité, à en révéler la dimension poétique. Une approche où la photographie côtoie parfois le dessin et même la gravure, avec un soin tout particulier apporté au choix du grain et du papier. Parallèlement à ses projets personnels, elle effectue des reportages dans des ateliers de créateurs et d’artisans dont elle documente le savoir-faire unique, ou auprès d’associations engagées dans le champ de la solidarité.
Son travail a été exposé au Mois de la Photo du Grand Paris, aux Promenades photographiques de Vendôme et aux Rencontres d’Arles, ainsi qu’en Allemagne. En 2022, elle a rejoint le Bal des Rejetons, un collectif de photojournalistes qui vient de réaliser un portrait de la France en 30 reportages.
Son projet « Liberté chérie »
« Réduire au minimum ses dépenses, ses besoins, son empreinte écologique, vivre de peu mais comme elle l’entend… Pour Agathe, 31 ans, la sobriété heureuse n’est pas qu’un slogan. Depuis quelques années, elle vit dans sa voiture, aménagée comme un cocon, avec la nature toujours à portée de main.
En marge d’une société de surconsommation dans laquelle elle se reconnaît mal, elle roule sa bosse de saisonnière sur les routes de l’Ouest. Un mode de vie choisi, et non subi, qui la libère et la rassure. »