Karen Assayag

Karen Assayag est née à Casablanca, au Maroc. Elle y a vécu 17 ans avant de s’installer à Paris. Elle a travaillé en agence de communication pendant 11 ans, sur des problématiques sociales et de prévention santé. En 2012, elle décide de se consacrer exclusivement à ̀la photographie et intègre l’agence Hans Lucas.

Elle réalise des portraits et des séries documentaires. Elle développe aussi un travail créatif mêlant photographie et collages, photomontages, peinture. Elle met à profit cette approche créative lors des ateliers qu’elle anime dans les services pédopsychiatriques de l’hôpital Trousseau et Debré, et depuis un an auprès des femmes en situation d’exclusion via l’association Le Filon. Elle collabore avec la presse (portraits et illustrations conceptuelles en commande).

Karen est finaliste de la Bourse du Talent Mode 2013. Elle a exposé au cinéma Le Louxor, à l’Espace Beaurepaire, à Photodoc, et lors de la Biennale des Photographes du Monde Arabe 2019, à la Galerie du Château d’eau (Toulouse) et à la Galerie Vu (Paris) en 2023. Son travail a été projeté à la Maison Européenne de la Photographie, au Festival Face à la Mer et aux Rencontres d’Arles.

Son projet « Ce qu’il reste au fond de moi »

« De nombreuses femmes vivent dans une situation de grande précarité. Elles ont subi des violences qui les ont amenées à se retrouver dans l’insécurité, l’instabilité, l’isolement. Pourtant, elles ont décidé de ne pas rester prisonnières de ce chaos et de vivre leur vie le moins mal possible.

J’ai travaillé avec elles pour leur apporter une parenthèse dans leur quotidien tumultueux et les amener à porter un regard bienveillant sur elles-mêmes. Et ainsi raconter ce qu’il reste de beau au fond d’elles, malgré la dureté de leur vie. »

Ce projet a été finaliste du Prix Caritas Photo Sociale 2022.

Lien film: https://www.youtube.com/watch?v=16B5juyZ-7

« J’ai voulu casser le cliché misérabiliste posé sur la grande précarité »

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