Christian Barbé
Après des études en philosophie, Christian Barbé effectue plusieurs stages au sein d’un laboratoire professionnel de développement où il apprend l’essentiel de la technique photographique. Son apprentissage se poursuit au sein de divers studios photographiques à Paris où il découvre le métier de portraitiste.
Il décide alors de lier photographie et reportage. En 2015, il est engagé par le quotidien malgache La Tribune de Diego. Il réalise ainsi de nombreuses séries, notamment sur les asiles psychiatriques de Madagascar.
Pour Christian Barbé, la photographie reste un prétexte au voyage. Au cours de ses déambulations dans différents pays, il tente au-delà des rencontres de saisir l’atmosphère du lieu. Délibérément, ses images semblent retracer une réalité hors du temps, celle d’un monde tumultueux où l’homme n’est pas loin.
Lauréat du Grand Prix Photo de Saint-Tropez 2022 pour sa série Le monde de l’enfance.
Lauréat au Festival ALP (Annecy Lac Photo) 2023 pour sa série La rage du cyclone Batsirai Madagascar 2022.
« Ghana, pollution du dénuement, pollution de l’abondance »
C’est à Accra, c’est au Ghana, c’est dans toute l’Afrique. C’est l’ombre de nos civilisations, que Christian Barbé a capturée dans des images aussi noires que la réalité de ces populations.
La pollution du dénuement, c’est celle de l’empoisonnement des pauvres à cuire leurs aliments avec des moyens de fortune aux abords des abattoirs d’Accra.
La pollution de l’abondance, c’est celle des déchets de l’Europe qui s’entassent aux abords des bidonvilles ou sur les plages.