Tristana Carrasco
Titulaire depuis 2020 d’un DU « Photojournalisme, Captations et Images aériennes », Tristana Carrasco réalise des travaux photographiques sur des sujets sociaux et sociétaux, et sur les femmes.
Ses travaux sur le Mouvement « Las Tesis » né lors de la révolution chilienne en 2019-2020, puis sur le MIAM collectif de Perpignan ont été exposés au Festival Off – VISA pour l’image à Perpignan.
Par ailleurs, elle collabore régulièrement avec le Centre International du Photojournalisme (CIP) de Perpignan dans le cadre de la réalisation d’ateliers d’éducation à l’image et aux médias.
Prix Découverte 2021 pour son travail sur le MIAM au Festival Off – VISA pour l’image de Perpignan.
« Je répare vos mémoires »
Ai vit à Miyama, avec sa famille, dans une petite maison japonaise traditionnelle au sein de laquelle elle a pu installer son atelier de réparation d’objets en usant de la technique du Kintsugi.
Tout le processus de réparation s’effectue à partir d’éléments de la nature. Après avoir poli l’objet cassé, Ai remplit le creux avec la laque d’un arbre nommé « l’Urushi ». Plusieurs étapes sont nécessaires avant de passer à la décoration qu’elle réalise en noir, rouge ou or, selon ses envies.
Grâce à l’arbre à laque, elle peut procéder à ces réparations. Elle plante des arbres à laque dans son jardin. D’après Ai, Il réside autour de cet arbre tout un symbole : celui de la « circulation de la nature », celui du cycle de la vie. Il faut attendre environ 12 à 15 ans pour pouvoir utiliser la laque de l’arbre Urushi.
Pour Ai, le Kintsugi, c’est réparer des mémoires, des mémoires de famille, des objets précieux, car ils ont une histoire.
“Donner une voix et un visage aux invisibles. Rendre visible les invisibles, l’invisible.”
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